Optimiser sa fertilité – 9 Conseils pratiques pour les femmes

Réduisez le stress et restez zen

Le stress influe directement sur le système reproducteur, provoquant des spasmes dans les vaisseaux irriguant les organes reproducteurs. Cette réaction altère la maturation des ovocytes, l’ovulation, la spermatogenèse, et entrave la mobilité des trompes, perturbant ainsi le transport de l’ovule et des spermatozoïdes.

Des stress chroniques, liés à des peurs conscientes ou inconscientes, peuvent également jouer un rôle dans l’infertilité, soulignant l’importance d’identifier et d’apaiser ces peurs pour favoriser un fonctionnement naturel du processus de procréation.

Des activités apaisantes comme la méditation, le yoga ou une balade en forêt peuvent contribuer à diminuer les niveaux de cortisol et de prolactine, favorisant ainsi la fertilité du couple. 🍃

Pratiquez une activité physique modérée

La fertilité demeure une préoccupation majeure pour de nombreux couples en France, et l’activité physique revêt une importance cruciale dans le maintien d’une santé reproductive optimale. Des recherches indiquent que, chez les femmes, une pratique régulière d’exercice peut réguler le cycle menstruel et réduire les risques liés à la fertilité.

Cependant, une intensité excessive dans l’exercice peut déclencher la libération de cortisol, d’adrénaline et de noradrénaline, entraînant des perturbations du cycle menstruel, voire une absence d’ovulation chez certaines femmes.

Maintenir un poids équilibré demeure crucial, et l’exercice régulier s’avère être un facteur clé favorisant la fertilité. Toutefois, il est impératif de trouver un équilibre, car une pratique excessive et intense peut perturber le cycle menstruel chez les femmes.

Certains types d’exercices, tels que le renforcement musculaire et le yoga, se révèlent particulièrement bénéfiques pour la fertilité. Pour les femmes enceintes, des précautions sont de mise, et il est conseillé de consulter un professionnel de la santé pour élaborer un programme d’exercice sûr et adapté.

En résumé, s’engager dans au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine, choisir des activités appréciées, varier les types d’exercices et écouter son corps sont des recommandations essentielles pour promouvoir la santé reproductive en France. 🌿💑🏋️‍♀️

Limitez la caféine

Selon une étude danoise 1, la consommation excessive de caféine, dépassant 5 tasses par jour, peut réduire de 50% les chances de réussite en début de traitement de fécondation in-vitro. L’OMS recommande de ne pas dépasser 300mg de caféine par jour, équivalant à environ 3 tasses de café.

Des chercheurs de l’université du Nevada ont découvert que la caféine peut nuire à la fertilité des femmes en relâchant les muscles des trompes de Fallope, entravant le mouvement des ovules vers l’utérus. Bien que l’étude ne précise pas la quantité exacte posant problème, elle équivaut à deux tasses de café.

Une consommation excessive de caféine peut affecter le système hormonal et acidifier l’organisme, imposant un surplus de travail aux reins. Pour favoriser la fertilité, il est recommandé de limiter la consommation de café et d’explorer des alternatives comme les succédanés, les tisanes, l’eau, ou les jus de légumes.

Le café, en tant qu’excitant, perturbe le fonctionnement naturel du corps, altère l’absorption de nutriments et perturbe le sommeil en stimulant le système nerveux. Cette limitation est particulièrement bénéfique en cas de désir de grossesse, car une consommation excessive peut influencer le système hormonal, notamment la production d’œstrogène crucial pour la fertilité féminine.

Ainsi, limiter la consommation de café est préconisé pour préserver la vitalité et éviter un épuisement inutile de l’organisme, que ce soit dans le contexte de la conception ou pour une santé générale optimale.

Arrêtez la cigarette

Le tabagisme a des répercussions significatives sur la fertilité féminine et la santé reproductive. Les composants nocifs de la cigarette, tels que le monoxyde d’azote, la nicotine, et le dioxyde de carbone, entraînent une hypoxie des organes reproducteurs, affectant les ovaires, les trompes utérines, et l’utérus.

De plus, des substances comme la nicotine, le benzopyrène et le cadmium présents dans le tabac sont détectées dans le liquide folliculaire, entravant la croissance des follicules ovariens et augmentant le risque d’anomalies chromosomiques.

Le tabagisme est associé à une diminution de la fertilité féminine allant de 10 à 40%, prolongeant le délai de conception de 4 à 6 mois. Chez les fumeuses, la ménopause peut être précipitée de 2 à 4 ans.

Arrêtez l’alcool

Il est largement reconnu que la consommation d’alcool devrait être totalement évitée pendant la grossesse en raison des risques de fausse couche, de malformations, de retard de croissance et du syndrome d’alcoolisation fœtale. Cependant, la question de savoir si les femmes doivent également s’abstenir d’alcool pendant la période de préconception suscite des débats.

Des études indiquent que les femmes consommant des quantités plus importantes d’alcool ont un risque accru d’infertilité, bien que la quantité précise à ne pas dépasser ne soit pas clairement définie. Les effets négatifs de l’alcool sur la fertilité semblent plus évidents chez les femmes ayant une consommation élevée, entraînant une réduction de la fécondabilité et une réserve ovarienne affaiblie.

Même une consommation modérée peut affecter négativement les résultats des traitements de procréation médicalement assistée, entraînant une collecte réduite d’ovocytes et moins de naissances vivantes.

Surveillez votre poids

Maintenir un poids santé est crucial pour la préparation du corps à la grossesse. Des études révèlent que tant l’insuffisance que l’excès de poids peuvent influencer la probabilité de concevoir. L’impact du poids sur la fertilité est significatif, bien que les problèmes d’ovulation soient souvent liés à d’autres facteurs.

En cas de surpoids ou d’obésité, un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 peut augmenter le risque d’ovulation anormale et de cycles menstruels irréguliers, prolongeant le délai pour concevoir. De plus, un IMC de 25 ou plus au début de la grossesse augmente considérablement les risques de complications pendant la grossesse.

Une légère perte de poids, de l’ordre de 2 à 5 %, peut améliorer les chances de conception, surtout chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques, qui ont tendance à accumuler un excès de poids et à avoir des problèmes d’ovulation.

D’un autre côté, un poids insuffisant, avec un IMC de 18,5 ou moins, peut également entraver la conception et augmenter le risque d’accouchement prématuré. Les femmes avec un poids insuffisant peuvent avoir un cycle menstruel irrégulier ou absent, mais même une légère prise de poids peut faire une différence significative dans les chances de conception, et il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide dans la prise de poids.

Faites l’amour, sans prise de tête

Il existe une diversité d’opinions parmi les spécialistes sur la fréquence des rapports sexuels pour augmenter les chances de grossesse. Certains préconisent des rapports quotidiens, argumentant que cela améliore la fertilité, tandis que d’autres recommandent une fréquence de 2 à 3 fois par semaine.

La spontanéité et le plaisir sont soulignés comme étant les meilleurs atouts dans la recherche de la conception, et il est conseillé d’éviter le calcul excessif, car cela peut entraîner des tensions qui nuisent aux processus physiologiques appropriés.

Par ailleurs, il est noté que la crainte de faire l’amour trop souvent ne semble pas épuiser le sperme, mais pourrait au contraire favoriser la production et la vitalité des spermatozoïdes. Inutile de vous concentrer sur la période d’ovulation !

Supplémentez vous

Prenez des compléments alimentaires pour combler les carences méconnues chez de nombreuses femmes. Voici ceux sur lesquels vous devriez vous concentrer pour optimiser votre fertilité🤰 :

• Acide folique
• Vitamines c, d et e
• Iode
• Fer
• Oméga 3

Autres conseils

• Favorisez un sommeil suffisant et récupérateur
• Privilégiez des produits d’hygiène naturels, sans perturbateurs endocriniens
• Faites attention aux médicament incompatible pouvant altérer la fertilité
• Attention aux crèmes intimes ou lubrifiante, elles ne doivent pas contenir de spermicide !